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- - 1ère étape de l’expérimentation agrivoltaïque à Dardilly pour répondre au défi de la transition agricole
CNR, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Lycée Horticole de Lyon-Dardilly-Ecully expérimentent l’agrivoltaïsme avec le projet des « Parcelles du futur » à Dardilly (Rhône). Une innovation qui répond au défi de la transition agricole. Une première étape a été franchie début février, avec le raccordement au réseau électrique des installations agrivoltaïques permettant d’injecter l’électricité produite par les panneaux.
L’agrivoltaïsme consiste à installer des ombrières photovoltaïques au-dessus des cultures afin d’assurer leur bonne croissance et leur adaptation au changement climatique. La priorité est donnée aux besoins des végétaux, la production d’électricité renouvelable étant secondaire. L’orientation des panneaux est pilotée selon des données relatives aux plantes (luminosité, température, hygrométrie, état de stress) relevées par des capteurs.
Le projet des « Parcelles du futur » étudie le comportement d’une même culture sur deux parcelles de surface identique, l’une équipée d’ombrières photovoltaïques et l’autre non, appelée zone témoin.
Deux sites sont concernés :
– Le site de la Colline, destiné à la culture de fraises et de framboises sur une superficie de 3 000 m². Les plantations auront lieu mi-mars 2023, pour des premières récoltes prévues à l’été.
– Le site de la Pépinière, d’une superficie de 1 500 m², avec des plantes d’ornement.
Ces expérimentations visent à démontrer que la gestion d’un ombrage piloté, généré par les panneaux photovoltaïques mobiles déployés au-dessus des zones de cultures, permet de :
– Maîtriser l’ensoleillement et les températures,
– Diminuer la consommation en eau de la plante grâce à l’ombrage des panneaux,
– Protéger les plantes contre les aléas climatiques (grêle, pluie…),
– Pérenniser les rendements et la qualité des produits.
Ce démonstrateur a également pour objectif de tester et de valider la viabilité technico-économique du modèle, afin d’envisager sa réplication sur d’autres exploitations agricoles.
Le suivi expérimental se poursuivra jusqu’en 2025 avec un bilan prévu chaque année.
Ce projet représente un investissement total de 1 million d’euros, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes à hauteur de 40 %.
Le communiqué de presse